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Festival international du film transsaharien de Zagora «Une rébellion ordinaire» de l’Iranien Hamed Rajabi remporte le Grand Prix

Le 13e Festival international du film transsaharien de Zagora a pris fin, dimanche, avec l’attribution du Grand Prix de Zagora au long métrage «Une rébellion ordinaire», du réalisateur iranien Hamed Rajabi. Ce même long métrage s’est vu attribuer le Prix du premier rôle féminin à son actrice principale, Negar Javaherian.

 

À l’unanimité du jury, le film maroco-espagnol «Mimosa, la voie de l’Atlas» d’Oliver Laxe a été gratifié par deux Prix, le Prix spécial du jury et celui du premier rôle masculin octroyé à Shakib Ben Omar. En revanche, le Prix du meilleur scénario a été décerné à «Simshar», de la réalisatrice Rebecca Cremona de Malte. Par ailleurs, le jury de cette édition, qui a reconnu la bonne ambiance dans laquelle il a travaillé, a convenu d’accorder trois mentions spéciales aux films turc «Mute» de Semir Aslanyurek, marocain «Le clair-obscur» de Khaoula Assebab et maroco-belge «Les hommes d’argile» de Mourad Boucif. Ce dernier a également eu le Prix de la critique octroyé par le jury de la Fédération africaine de la critique cinématographique.

«Ce n’était pas vraiment évident de départager les dix longs métrages proposés. Nous étions devant une assez bonne sélection. Mais nous avons fait de notre mieux pour être le plus correct possible», souligne le président du jury de la compétition officielle, le chercheur et romancier Abdelkader Chaoui. Mais c’est la règle du jeu, comme l’a affirmé le parrain de l’édition, l’écrivain et critique de cinéma Mohammed Gallaoui. Car pour lui le plus important est le fait d’organiser ces grandes rencontres pour donner l’occasion aux artistes, aux journalistes et au public de se rencontrer, de communiquer et d’échanger les idées et les projets. «Nous sommes très contents d’accueillir tout ce beau monde à Zagora, de lui permettre de connaître notre ville et sa région, puis de lui donner la possibilité d’être au fait de nos potentialités sur le plan artistique et touristique. Nous offrons aussi la possibilité aux cinéastes, marocains et étrangers, de nous faire découvrir leurs nouvelles productions. Nous souhaitons que les années à venir soient encore meilleures avec plus de soutien de la part de la commission et des responsables», ajoute-t-il.

Le jury de la Fédération africaine de la critique cinématographique était également content de sa présence au festival, pour la première fois, pour décerner un Prix de la critique. «C’était une bonne programmation. Mais après le visionnage des dix films, nous avons opté pour “Les hommes d’argile”. Le jury a été touché par la poésie des images du film, par son lyrisme et par la puissance de son histoire. Au-delà de l’histoire liée aux endroits du Maroc et de la Belgique, le film est universel par son propos, puisqu’il a fait des combattants de vrais hommes derrière les soldats. Le Maroc peut être honoré d’avoir cette coproduction avec la Belgique», souligne l’un des membres du jury de la fédération, Naïm Rachid, professeur universitaire et critique de cinéma. A noter cependant que dans le concours du scénario, le jury n’était pas très satisfait des textes présentés. Il a, ainsi, choisi de donner un deuxième et un troisième Prix, tout en réservant le premier Prix pour l’année prochaine. Le Festival de Zagora a par ailleurs, dans une initiative inédite, offert les clés de la ville à deux invités de cette 13e édition, à savoir le réalisateur Moussa Touré et le chercheur et romancier Abdelkader Chaoui. Cette édition a aussi connu d’autres activités en parallèle, notamment la campagne de sensibilisation à l’hypertension artérielle durant la grossesse, et ce en collaboration avec l’Association marocaine des sages-femmes. Puis, une autre activité, qui se déroulait pour la deuxième fois, celle du cinéma itinérant, en partenariat avec l’Association cinéma pour tous.

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